relations sexuelles, soit directement, soit par l'intermédiaire de symboles, ou même d'objets. Ces pensées peuvent aussi donner lieu à des comportements anormaux, difficiles à maîtriser, et même dans certains cas interdits par la loi. Elles sont souvent alimentées par la fixation dans la mémoire d'images ou de récits sexuels, même vues ou entendus involontairement.

Si tu es confronté(e) à ce problème, comme pour la tentation homosexuelle, je te conseille d'en parler à une personne de confiance (Regarde plus haut la liste des confidents possibles). Certes, je sais que c'est difficile, mais ne pas le faire peut dans certains cas t'exposer à des conséquences dramatiques. J'en ai connu malheureusement des exemples.

Te confier à quelqu'un sur qui tu peux compter te permettra d'abord d'apprécier le problème qui te préoccupe à sa juste mesure, et ensuite, d'avoir des conseils et de l'aide.

Conclusion :

Pour ceux et celles qui ont décidé d'avoir des relations sexuelles, il vaut mieux bien sûr utiliser le préservatif que de risquer d'attraper le SIDA !. Mais, à une époque où la société ne propose rien d'autre pour enrayer cette terrible maladie, il y a encore de la place pour autre chose: l'amour véritable, celui qui réfléchit, qui sait attendre, qui se donne à l'autre.

Si on peut regretter qu'un excès de pudeur a longtemps fait de la sexualité un sujet tabou, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Tu as le droit et les moyens d'être informé(e). Les choix que tu peux maintenant faire en ce qui concerne la sexualité t'appartiennent, et à toi seul. Ne laisse pas décider à ta place, ni les copains et les copines, ni les modèles proposés par la télévision, internet, ni les marchands de préservatifs ou de pornographie.

Enfin, si la sexualité est pour toi, à ce moment particulier de ta vie qu'est l'adolescence, une source de profonde difficulté, n'hésite pas à partager ce fardeau trop lourd à porter avec un adulte de confiance.

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adolescents trop timides avec des gens de leur âge recherchent la compagnie d'enfants plus jeunes, avec une certaine curiosité sexuelle.

Si tu ne peux empêcher des pensées homosexuelles, tu peux refuser qu'une relation de bonne camaraderie ne se transforme en devenant exclusive et donne lieu à des jeux sexuels. Même dans la plus profonde des relations amicales, tu dois préserver ta pudeur et ton intimité, et ne pas céder ni à ta propre curiosité, ni à l'influence des autres.

J'ai rencontré plusieurs fois des homosexuels adultes malheureux qui regrettaient de ne pas avoir pu se confier à quelqu'un au moment de leur adolescence. Aussi, si tu te sens concerné(e) par ce problème, il ne faut pas hésiter à demander de l'aide avant qu'il ne soit trop tard auprès d'une personne de confiance: médecin, psychologue, grands-parents, ami(e) sûr(e), de préférence déjà père ou mère de famille qui pourra te conseiller.

Fais attention à ceux qui pourraient te dire, suivant une idée très courante aujourd'hui, que tu es né(e) homosexuel(le), qu'il faut te résigner et accepter de l'être pour être heureux. Cela réussit parfois, mais beaucoup qui l'ont cru continuent d'en souffrir toute leur vie.

Même si c'est difficile pour toi, efforce-toi de conserver des relations de camaraderie mixtes, aussi bien en milieu scolaire, universitaire ou professionnel que dans tes loisirs (sorties, groupe de jeunes, camps de vacances, etc.).

Des idées bizarres...

Tu te demandes probablement de quoi je vais parler sous ce titre. Pourtant, de nombreux jeunes ont des pensées qu'ils ne peuvent chasser de leur esprit et qui empoisonnent toute leur vie. Ces pensées, qui concernent la sexualité, sont tellement bizarres que les jeunes concernés n'osent pas en parler à quiconque, camarades ou adultes, de peur d'être considérés comme détraqués.

Pourtant, ces pensées sont bien là, obsédantes, et les jeunes concernés souffrent en silence dans la solitude, ou bien s'inquiètent à tort ou à juste raison suivant le cas.

Je ne décrirai pas en détail de telles pensées pour ne pas troubler ceux qui n'en sont pas victimes. Sache seulement que ces pensées évoquent presque toujours des